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Aurelian (A.D. 270-275)

Lionel Duhault
Université de Caen

Coin with the image of Aurelian (c)1999 Princeton Economic Institute

Lucius Domitius Aurelianus est né en 214[[1]] ou 215 selon les sources. Il est issu d'une famille modeste mais possédant la citoyenneté romaine.[[2]]Son père était un simple paysan[[3]]tandis que sa mère était, selon l'Histoire Auguste,[[4]] prêtresse de Sol invictus. Son lieu de naissance est, quant à lui, sujet à discussion. La seule chose sûre, c'est qu'il était originaire des Balkans. Le Pseudo-Aurélius Victor[[5]]situe son lieu de naissance dans une région entre la Dacie et la Macédoine tandis qu'Eutrope parle de la Dacia Ripensis[[6]] comme l'Histoire Auguste, pour qui Aurélien est né en Mésie.[[7]]

Aurélien s'engaga dans l'armée à l'âge de 20 ans. Sa carrière n'est pas connue si l'on ne tient pas compte des indications de l'Histoire Auguste. Elle dut cependant être brillante, puisqu'il occupait un poste important en 268, ce qui lui vallait de participer au complot contre Gallien.

Gallien tenta depuis 265 de reconquérir l'empire gaulois, mais les invasions des Hérules et des Goths le forcèrent à y laisser en place l'usurpateur Postumus.Gallien partit pour l'Illyrie et remporta quelques victoires mais la révolte d'Aureolus[[8]], survenue en été 267, l'obliga à retourner en Italie et à mettre le siège devant Milan pour en déloger cet usurpateur. C'est là qu'il fut assassiné en été 268, victime de son état-major, dont faisait parti Aurélien. Le pouvoir impérial échut à Claude. Ce dernier élimina Aureolus puis partit pour Rome afin de recevoir l'investiture. Claude aurait nommé Aurélien commandant de toute la cavalerie.[[9]]

En Orient, la cité de Palmyre avait des prétentions sur l'Egypte, prétentions qui se précisaient au début du règne de Claude. Son préfet d'Egypte, Tenagino Probus, repoussa une première fois l'attaque des Palmyriens. A cela s'ajoutait le problème des Barbares, profitant des troubles pour envahir l'Illyrie et le nord de l'Italie. Claude bâtit les Goths à la fameuse bataille de Naïssus, au cours de laquelle Aurélien se serait illustré, puis les Alamans au lac de Garde durant l'année 269. Une deuxième campagne contre les Goths se déroula l'année suivante. Aurélien y tenait une place importante, peut-être le commandement en second. Toujours est-il que lorsque Claude mourut de maladie en août 270, ce fut son frère Quintillius que les soldats proclamèrent empereur.

Quintillius se trouvait en Italie du Nord, à Aquilée, lorsqu'il accèda à la pourpre, tandis qu'Aurélien achevait la campagne contre les Goths en Mésie. Quintillius était doté du même caractére que son frère, sans pourtant en avoir la force et l'expérience. Son règne dura deux mois si l'on suit le Chronographe de 354, qui lui attribue 67 jours de règne. Lorsqu' Aurélien apprit la mort de Claude et la proclamation de Quintillus, il se rendit à Sirmium. Là, les soldats le proclamérent empereur. Quintillus ne put soutenir la concurrence face au prestige dont Aurélien jouissait auprès des troupes. Les sources divergent sur sa mort. Soit il fut tué par ses soldats,[[11]] soit il se suicida, abandonné de tous.[[12]]

L'avènement d'Aurélien fut le fait de la ligne dure de l'état-major impérial, exigeant la restauration de l'unité de l'empire. L'objectif principal d'Aurélien était par conséquent d'éliminer les usurpateurs de Gaule et de mettre un terme à la mainmise de plus en plus affirmée de Palmyre sur l'Orient. Mais avant cela, il fallait d'abord mettre fin aux incursions des Barbares en Italie afin d'assurer les arrières.

Après sa proclamation, Aurélien marchait sur l'Italie afin de mettre fin aux agissements des Juthunges et de faire confirmer ses pouvoirs par le sénat. La campagne ne fut pas décisive mais les barbares furent repoussés. Après quoi il se rendit à Rome où il resta peu de temps car les Vandales attaquèrent la Pannonie dés l'automne.[[13]] Ils furent battus après de durs combats. A la fin de l'année 270, Aurélien dut revenir à Rome pour réprimer la révolte des monétaires.[[14]] Celle-ci se développa en conséquence de la fermeture de l'atelier monétaire de Rome par l'empereur à la suite de malversations commises par les employés de l'atelier. Suivant l'Histoire Auguste et Aurélius Victor, cette révolte aurait entraîné une répression brutale, causant 7000 morts dans l'armée impériale. Un petit nombre de sénateurs compromis dans l'affaire furent exécutés.[[18]]
 

Dés le printemps 271, les Juthunges envahirent à nouveau l'Italie du Nord tandis que les Vandales attaquèrent la Pannonie. L'empereur avança jusqu'à Plaisance[[19]], où il subit une grave défaite. Les barbares, profitant de la défaite romaine, se dispersèrent en plusieurs partis afin de faire du butin. Aurélien réorganisa son armée et battit la principale bande de barbares aux environ de Fanum Fortunae.[[20]] Il leur infligea une deuxième défaite aux environs de Pavie puis les poursuivit jusqu'en Rhétie. Selon les sources, peu de barbares purent rentrer chez eux. Aurélien revint à Rome où il entreprit la mise en défense de la ville par la construction d'une muraille.[[21]]. Celle-ci devait permettre à la ville de résister à des barbares peu équipés pour mener un siège et d'attendre les secours.

Selon Zosime[[23]] et le Psedo-Aurélius Victor, trois usurpateurs surgirent dans ces temps troublés. On ignore actuellement la chronologie de ces usurpations. Certaines sont peut-être à situer au moment de la défaite de Plaisance. La mieux attestée est celle de Domitianus, dont on connaît une monnaie [[24]], preuve que son usurpation dura un certain temps. Zosime mentionne aussi un certain Urbanus qui n'est pas connu ailleurs. Du dernier usurpateur Septimius (ou Septiminus pour le Pseudo-Aurélius Victor)[[25]], on sait qu'il se révolta en Dalmatie pour être presque aussitôt éliminé par ces propres partisans.

Une fois ces usurpations terminées, Aurélien pouvait se consacrer à la réunification de l'Empire. Il se résolut à éliminer d'abord la plus grande menace, à savoir Palmyre. En effet, l'empire gaulois connaissait de plus en plus de difficultés internes et Aurélien préférait attendre que les choses s'y dégradent encore d?avantage. Cependant il dut d'abord s'occuper du Danube où les Goths causaient à nouveau des problèmes. L'armée fit ses préparatifs pour la guerre contre Palmyre et partit à l'été 271. Les Goths furent écrasés[[26]] et l'empereur prit le titre de Gothicus Maximus, de Carpicus Maximus et de Dacicus Maximus.[[27]] Aurélien en profita pour réorganiser le front et c'est certainement à ce moment qu'il entreprit l'évacuation de la Dacie.[[28]] L'HA et Eutrope disent que l'on évacua les citoyens et l'armée.[[29]] En tout cas, l'évacuation semble avoir été terminée en 273. Le limes fut restructuré et cela permit de raccourcir la ligne de défense. Une province portant le nom de Dacie[[30]] fut crée sur le territoire des deux Mésie. Ces mesures allaient permettre d'assurer la sûreté de ce secteur pendant plusieurs dizaines d'années. Après cette victoire, Aurélien passa l'hiver à Byzance, puis lui et son armée partirent vers l'Orient et Palmyre.

La rupture avec Zénobie intervint vers l'avril 272.[[31]] Le fils de Zénobie prit le titre d'Augustus tandis qu'elle-même prit celui d'Augusta. Les monnaies d'Antioche portent comme légende : " Im(perator) C(aesar) Vahballatus Aug(ustus)". Aurélien se mit en mouvement au printemps 272 à partir de Byzance. Il prit Ancyre puis d'autres villes sur son parcourt sans combat.[[32]] Seule Tyane lui résistait mais l'empereur finit par prendre la ville à la suite d'une trahison.[[33]] L'empereur se montra clément et l'épargna pour encourager les autres villes à ne pas lui résister. Pendant ce temps, l'armée palmyrienne n'avait pas cessé de reculer, car son général, Zabdas, préfèra allonger le plus possible les lignes de communication romaines et attaquer les Romains dans un pays qu'il connaissait. La bataille décisive eut lieu à Antioche.[[34]] Pour les Palmyriens, il s'agissait d'empêcher Aurélien de s'emparer d'une base d'opération stratégique et de faire la jonction avec les troupes venant d'Egypte. La bataille tourna au désastre pour Palmyre qui y perdit son principal atout, sa cavalerie lourde, qui fut massacrée.[[35]] Zénobie et Zabdas évacuèrent Antioche avec leur armée en direction d'Emèse dans la nuit.[[36]] Aurélien put entrer dans Antioche , ily fut triomphalement accueilli par la population grecque. Un autre combat, lui aussi remporté par les Romains, se déroula à Daphné, un faubourg d'Antioche.[[37]] Ensuite Aurélien put s'emparer d'Apamée, de Larissa et d'Aréthuse sans coup férir.[[38]] Il écrasa finalement l'armée palmyrienne forte de 70 000 hommes à Emèse, puis s'empara de la ville et du trésor de Zénobie, qui s'était repliée à Palmyre.[[39]] Le lendemain de la bataille, Aurélien alla rendre hommage au dieu-soleil Elagabal qui lui serait apparu au court de la bataille. Il s'agit peut-être de la préfiguration de l'instauration du culte de Sol Invictus. Aurélien emmena alors son armée à Palmyre pour mettre un terme à la guerre.[[40]] Après un siège qui dura quelque temps, la ville capitula à la fin juin sous la pression du parti pro-romain.[[41]] Il semble que l'Egypte était déjà perdue pour Palmyre à cette date. Le futur empereur Probus fut chargé des opérations de reconquête. Zénobie s'était enfuie peu avant en direction de l'empire perse, mais la cavalerie romaine la rattrappa alors qu'elle allait franchir l'Euphrate.[[42]]Les conjurés furent jugés à Emèse. Les proches conseillers de Zénobie furent exécutés, parmi eux le philosophe Cassius Longinus qui avait poussé la reine à l'intransigeance.[[43]] Puis Aurélien rentra en Europe avec la reine dans ses bagages pour la faire figurer dans la cérémonie du triomphe.[[44]] Il dut repousser une attaque des Carpes sur le Danube pour laquelle il gagna le titre de Carpicus Maximus.

Cependant Aurélien n'en avait pas fini avec Palmyre. A l'instigation d'un certain Septimus Apsaeus, citoyen important de Palmyre et un des chefs du parti indépendantiste, la ville se révolta nouveau quelque temps après le départ de l'empereur.[[45]]. Septimus Apsaeus essaya d'abord d'entraîner dans la révolte le préfet de Mésopotamie ,Julius Marcellinus. Mais celui-ci temporisa et prévint secrètement l'empereur. Lassé, Apsaeus proclama roi de Palmyre un membre obscur de la famille d'Odénath, Antiochus, tandis que la garnison romaine de Palmyre fut massacrée. Simultanément une révolte éclata en Egypte à l'instigation de Firmus, un marchand grec d'Alexandrie en relation d'affaires avec Palmyre. Il ne prit pas le titre impérial mais celui de préfet d'Egypte. Puis il reconnut Antiochus et continua à gouverner en son nom. Selon les sources antiques, la réaction d'Aurélien fut très rapide.[[46]]. Début 273, Palmyre tomba sans combat puis l'empereur se diriga vers l'Egypte. La révolte fut rapidement écrasée à l'été 273.[[47]] Alexandrie fut sévèrement punie, ses murailles abattues afin de prévenir toute nouvelle révolte. Rome recouvrait définitivement son autorité sur l'Orient. Pour ces victoires, l'empereur prit les titres de Parthicus[[48]] et Persicus Maximus.[[49]] Une inscription le mentionne également comme Palmyrenicus Maximus.[[50]] Aurélien restait en Egypte pendant l'automne 273 pour y initier la réforme du tétradrachme.[[51]]

L'empereur ne rentra à Rome qu'au début de 274. De nombreuses tâches y étaient restées en suspens. Avant d'initier les réformes indispensables pour l'empire, il fallait achever de réunifier l'empire. En effet, la Gaule restait encore dans la dissidence. Depuis 271, l?empire gaulois était gouverné par Tétricus I. Au printemps 274, Aurélien lanca sa campagne.[[52]]. La bataille décisive eut lieu près de Châlons-sur-Marne. Tétricus et son fils changèrent brutalement de camp en plein milieu du combat, qui s'acheva par la défaite de l'armée du Rhin, subitement privée de son commandement. En rentrant à Rome, Aurélien put organiser son triomphe[[54]], célébrant ses victoires et manifestant avec éclat la réussite de la première partie de son règne, le réunification de l'empire. Le vocabulaire employé par les inscriptions le qualifie de victoriosissimus, d'indulgentissimus voire de magnus, l'assimilant ainsi aux grands noms de l'antiquité. Mais c'est certainement le titre de restitutor orbis [[55]] qui qualifie le mieux son uvre.

Aurélien n'eut le temps que pour esquisser des réformes dans plusieurs domaines: fiscalité, monnaie, administration, religion et 'armée. Dans ce dernier domaine, ses réformes sont peu connues. Il semble que l'armée d'Aurélien fut encore celle de l'époque de Gallien. Il aurait seulement multiplié par 6 le nombre de cavaliers dans une légion. Selon M. Carrié,[[56]] il serait également le créateur de l'annone militaire.

La ville de Rome reprit une importance de premier plan car l'empereur y construisit ou restaura de nombreux bâtiments. Il réorganisa les distributions de blé. Des distributions gratuites de pain, d'huile, de porc[[57]] et de sel furent instaurées. Le vin fut distribué à prix réduit. Ces mesures visaient à pallier les difficultés du ravitaillement lors de crises et entraînèrent certainement la création d'impôts en nature en Italie, préfigurant ainsi la provincialisation de l'Italie sous Dioclétien.

L'empereur lanca également une réforme monétaire afin de redonner confiance dans le monnayage impérial.[[58]] La clé de voûte de la réforme était l'aurelianus qui remplacait l'antoninianus qui n'avait cessé de perdre de sa valeur. La nouvelle pièce porte l'inscription XX. I ce qui pourrait correspondre à la teneur en argent : 20 parties de cuivre pour une d'argent, soit 4,8 %. La pièce d'or est titrée au 1/50 de livre et la pièce de cuivre est à nouveau frappée, quoiqu'en faible quantité. Il faut y voir la volonté de maîtriser les dépenses de l'Etat. Ces réformes monétaires entrent dans le cadre plus vaste de la réorganisation des structures administratives et financières de l'empire.

Aurélien introduisit à Rome le culte de Sol Invictus avec la création d'un collège de pontifes. Des aristocrates le composaient, ce qui les rassurait, car ils pouvaient ainsi contrôler le culte et éviter toute dérive comme au temps d'Héliogabale. Aurélien fit élever un magnifique temple[[59]] au pied du Quirinal, le long de la Via Flaminia.

Le début de l'année 275 fut passablement agité, puisqu'Aurélien dut délivrer Augusta Vindelicum des assauts des Juthunges et des Alamans, qui, suivant l'Histoire Auguste, avaient envahi la Rhétie.[[61]] Selon la même source, il y eut également une nouvelle campagne en Gaule. Le règne d'Aurélien prit fin brutalement au milieu de l'année 275 par un assassinat crapuleux, alors que l'empereur préparait une campagne contre les Perses.[[62]] Ce meurtre fut le fait d'un esclave ou d'un affranchi d'Aurélien, nommé Eros[[63]], qui jouait le rôle de secrétaire auprès de l'empereur. Menacé par l'empereur à la suite d'une maladresse ou d'une malversation et craignant pour sa vie, Eros aurait composé une fausse liste de condamnés à mort sur laquelle, outre son propre nom, figuraient ceux d'officiers proches d'Aurélien. Eros leur présenta la liste et les encouragea à agir. Les conjurés agirent le lendemain, lorsque l'empereur sortit de Caenophrurium.[[64]] Un certain Mucapor,[[65]] peut-être un officier supérieur, dirigea le commando et frappa l'empereur. Il semble que l'armée prit mal cet assassinat. Les conjurés furent en tout cas exécutés sur l'ordre de Tacite quand celui-ci arriva au pouvoir. Quant à Eros, il fut jeté aux fauves. L'armée fit de grandes funérailles à Aurélien sur le lieu même de son assassinat et un monument y fut dressé. Il reçut également l'apothéose.

Le règne d'Aurélien fut d'une grande importance car il permit le retour à l'unité et à une certaine stabilité de l'empire. Son uvre allait se révéler durable car, hormis les invasions du début du règne de Probus, l'unité de l'empire ne fut plus menacée par les Barbares. Les ébauches de réformes entreprises par Aurélien allaient en grande partie être reprises sous la tétrarchie. Selon Eutrope, Aurélien avait été un empereur "nécessaire".[[66]]

I) LES SOURCES ANCIENNES.

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Pseudo-Aurélius Victor, Abrégé des Césars, trad. M. Festy, Les Belles Lettres, Paris, 1999.

Zosime, Histoire nouvelle, tome 1, livre I, XLVII-LXII, Trad. F. Paschoud, Les Belles Lettres, 1971.

II) LE REGNE D'AURELIEN.

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Virlouvet C., Tessera Frumentaria, Ecole Française de Rome, Rome, 1995.

Watson A, Aurelian and the Third Century, Routledge, Londres, 1999.
 

[[1]] Malalas, XII, 30. Cet auteur dit qu'il avait 71 ans au moment de sa mort.

[[2]] Peut-être seulement depuis l'édit de Caracalla de 212.

[[3]] Pseudo-Aurélius Victor, XXXIV, 1

[[4]] SHA, Vita Divus Aurelianus, IV, 2. Ce fait semble douteux cependant il ne faut pas oublier qu'Aurélien va instaurer un culte solaire alors qu'il aurait pu utiliser Jupiter comme le fera Dioclétien. On peut y voir une dévotion personnelle acquise au moins dans l'armée sinon dans l'enfance.

[[5]] Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 1

[[6]] Eutrope, Breviarum, IX, 13, 1.

[[7]] La Dacia Ripensis sera crée après l'abandon de la Dacie par Aurélien en morcelant les deux Mésies.

[[8]] Christol M., L'empire romain du III ème siècle, Histoire politique (de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée), éditions errance, Paris, 1997, p.154.

[[9]] SHA, Vita Divus Aurelianus, XVIII, 1

[[10]] CIL XII, 2228.

[[11]] Eutope, Breviarum, IX, 12, SHA, Vita Divus Claudius, XII, 5, Pseudo-Aurélius Victor, XXXIV, 5, Zonaras, XII, 26. Ils donnent une durée de règne de 17 jours ou de quelques jours.

[[12]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, XLVII, 1. Avec le Chronographe de 354, Zosime est la seule source à indiquer une durée de plusieurs mois pour le règne de Quintillus. On s'accorde à dire 2 mois en raison du monnayage du frère de Claude.

[[13]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, XLVIII, 2

[[14]] Christol M., L'empire romain du III ème siècle, édition errance, Paris, 1997, p. 158. Cette datation de la révolte est différente chez Homo L., Essai sur le règne de l'empereur Aurélien (270-275), Paris, 1904, Réed. " L'ERMA " di Bretschneider, Rome, 1965, p. 78 et ss. et chez Cizek, op. cit., p. 93. Ils l'a placent en 271 au moment de la défaite de Plaisance.

[[18]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, XLVIX, 2, Eutrope, Breviarum, livre IX, 14

[[19]] Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 2. Cette bataille est considérée comme un victoire.

[[20]] Ibid.

[[21]] Eutrope, Breviarum, livre IX, 15, 1, Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, XLVIX, 2. Il précise que la muraille fut achevée sous le règne de Probus.

[[23]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, XLIX, 2. Au chapitre LXI, 2, Zosime signale l'élimination de « révoltés », peut-être s'agit-il d'eux ?

[[24]] RIC 5,2, p. 578

[[25]] Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 3.

[[26]] Eutrope, Breviarum, livre IX, 13

[[27]] ILS 581

[[28]] Eutrope, Breviarum, livre IX, 15, 1. Malgré l'avis d'E. Cizek, op. cit., p. 106 qui la place à la fin du règne.

[[29]] Les historiens roumains nient se fait pour affirmer la latinité des Roumains face aux Slaves.

[[30]] Elle sera plus tard divisée en Dacie ripuaire et en Dacie méditerranéenne.

[[31]] P. Oxy. 2904. Ce papyrus date du 17 avril 272 et porte encore la mention Aurélien an 2/Valabath an 5.

[[32]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, L, 1-2

[[33]] SHA, Divus Aurelianus, XXIII-XXIV, Eutrope, Breviarum, livre IX, 15.

[[34]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, L, 2

[[35]] Ibid., livre 1, L, 3-4

[[36]] Ibid., livre 1, LI, 2

[[37]] Ibid., livre 1, LII, 1-2

[[38]] Ibid., livre 1, LII, 3

[[39]] Ibid., livre 1, LII, 3-4, LIII, LIV, 1-2

[[40]] Ibid., livre 1, LIV, 2

[[41]] P. Oxy., 2902. Ce papyrus date du 24 juin 272. Aurélien est seul mentionné dans son an 3. Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LVI, 1-2

[[42]] Ibid., livre 1, LV, 2, Eutrope, Breviarum, livre IX, 13, 2

[[43]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LVI, 2-3

[[44]] Ibid., livre 1, LIX, 1. Il est le seul auteur a affirmé la mort de Zénobie.

[[45]] Ibid., livre 1, LX,

[[46]] Ibid., livre 1, LXI, 1

[[47]] Ibid., livre 1, LXI, 1. Estiot, S., "Aureliana," Revue Numismatique, Paris, (1995): p. 58-62 et Christol M., L'empire romain du III ème siècle, Histoire politique (de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée), éditions errance, Paris, 1997, p.160.

[[48]] CIL VI, 1112

[[49]] Ibid., XII, 58. Milliaire des Alpes-Maritimes.

[[50]] Ibid., V, 4319. Cette inscription vient de Brescia.

[[51]] Ammien Marcellin XXII, 16, 15. Emission de tétradrachmes avec des symboles triomphaux romains.

[[52]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LXI, 2, Aurelius Victor, Livre des Césars, 35, 3

[[53]] Eutrope, Breviarum, IX, 13, SHA, Tyranni triginta, XXIV, 3, Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 7, Aurelius Victor, Livre des Césars, 35, 4-5. Aurélien se montre clément et le nomme correcteur de Lucanie tandis que son fils reste au sénat. Mais il les fait quand même figurer à son triomphe.

[[54]] Eutrope, Breviarum, IX, 13, HA, Tyranni triginta, XXIV, 4, Vita Divus Aurelianus, XXXIII-XXXIV, Zosime, livre I, LXI, 1. On sait que le récit donné par l'HA n'est pas réaliste, voir Merten E., Zwei Herrscherfeste in der H.A., Bonn, 1968, p. 101-140.

[[55]] CIL VI, 1112

[[56]] Carrié J.-M., Rousselle A., L'empire romain en mutation des Sévères à Constantin 192-337, Nouvelle Histoire de l'Antiquité, Tome 10, Point Seuil Histoire, Paris, 1999, p. 590.

[[57]] Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 6, Aurelius Victor, Livre des Césars, 35, 7

[[58]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LXI, 3

[[59]] SHA, Vita Divus Aurelianus, XXV,5, XXXV, 3, Aurelius Victor, Livre des Césars, 35, 7, Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LXI, 2, Eutrope, Breviarum, livre IX, 15.

[[61]] SHA, Vita Divus Aurelianus, XXXV, 4, XLI, 8.

[[62]] Zosime, Histoire nouvelle, livre 1, LXII, Pseudo-Aurélius Victor, XXXV, 8, Aurelius Victor, Livre des Césars, 35, 8, Eutrope, Breviarum, livre IX, 15, 2

[[63]] SHA, Vita Divus Aurelianus, XXXVI, 4. L'HA donne le nom d'un certain Mnestéus. F. Paschoud suggère qu'il s'agit d'une confusion avec le mot grec menutés signifiant notarius.

[[64]] Cette localité se situe en Thrace, entre Périnthe et Byzance.

[[65]] Aurelius Victor, Livre des Césars, 36, 2, HA, Vita Divus Aurelianus, XXXV, 5.

[[66]] Eutrope, Breviarum, livre IX, 14, « Saevus et sanguibarius, ac necessarius magis in quibusdam quam in ullo amabilis imperator, trux omni tempore, ... ». " Farouche et sanguinaire, empereur plutôt nécessaire en certaines circonstances que susceptible d'être aimé en aucune, cruel en toute occasion, ... ".

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